La misère ne se gère pas, elle se combat. Abbé Pierre
Parmi les difficultés ponctuelles auxquelles Emmaüs essaie de répondre se trouve le surendettement, une cause majeure d’appauvrissement. C’est une famille expulsée suite à de graves difficultés financières, près de la communauté de Bondeville, en 1967, qui a été à l’origine de la première association SOS Familles. Depuis, il s’en est créé plus de quarante dans différentes régions de France.
SOS Familles s’efforce de prévenir le surendettement et l’expulsion en proposant aux familles en difficulté des avances remboursables sans intérêts. En 2002, la Fédération rassemblait 43 associations, animées par 320 adhérents. Sur 3 634 sollicitations, elle a aidé 1 505 familles grâce à 1,44 million d’euros de prêts accordés en un an.
En cinq ans, les groupes SOS Familles ont octroyé 6,6 millions d’euros de prêts que les familles ont remboursés à hauteur de 5,52 millions, soit un coefficient de perte, extrêmement limité, de 6 %. Les ressources des SOS Familles s’élevaient à 479 741 euros en 2002, sommes auxquelles se sont ajoutés 1 220 894 euros de remboursement des familles.
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